Samedi 25 août.

Nous sommes arrivés à la gare de Londres.

Nous sommes reçus par la délégation anglaise. Une chorale d'enfants nous accueille en musique. Il y a une foule de journaliste. Les flashes s'entrecroisent.

Au bout du quai: une magnifique statue nous arrêtent. La statue représente deux amoureux heureux de se retrouver, les yeux dans les yeux, se moquant de toute cette agitation autour d'eux… Nos pensées s'envolent un instant vers ceux et celles que nous avons laissés au pays.

Mais ce n'est qu'un court instant car bien vite nous sommes repris par l'objet de notre présence en Angleterre: Les Jeux Paralympiques!!

A mon grand étonnement, je suis interviewer par Channel, une grande chaine d'ici. En anglais!!

Dehors, les bus nous attendent. Mais nous sommes également attendus par des français habitant en Angleterre. Nous prenons le temps de faire quelques photos. Mais une intruse bien locale nous pousse très rapidement à l'intérieur des bus: la pluie londonienne…

L'arrivée au Parc Olympique se fait sous une accalmie. En tant que valide, la pluie est déjà gênante, je vous laisse imaginer en fauteuil!

Le temps de passer au bureau des accréditations, ce n'est plus de la pluie qui tombe mais des trombes d'eau accompagnées d'éclair et de coup de tonnerre!!!

La remontée dans les bus devient difficile avec cette averse. Les bénévoles sortent les parapluies afin de nous accompagner.

L'équipe de tennis est partie sans moi. Arrivée devant l'immeuble, personne ne nous attend. Je ne sais pas où je dois aller. Je ne sais pas à quel étage je suis, ni quel appartement. Enfin, je rencontre quelqu'un de la FFH qui me guide. Stéphane Goudou me donne ma clé.

Arrivée dans la chambre, je suis déçue. Pendant le stage de Lille, avec les garçons, nous étions tombés d'accord pour que je partage le même appartement afin de rester en équipe. Or, là, je suis dans un autre appartement… avec trois ronfleurs!! J'accepte de passer une nuit dans cet appartement. Peut-être arriverais-je à dormir? Peut-être ne ronflent-ils pas fort?